Les pays arabes s’enflamment depuis le début de l’année. La Tunisie et l’Egypte sont
en pleine transition politique, la Syrie et le Yémen affrontent une révolte réprimée
dans le sang, la Libye est en guerre. L’Iran, pays persan, semble à l’écart de ce
printemps arabe. Mais il serait faux de croire que le pays des mollahs n’est pas concerné
malgré les différences politiques, religieuses, sociales et économiques qui existent
entre Téhéran et les autres capitales de la région. C’est ce que nous explique Bernard
Hourcade, directeur de recherche au CNRS Des propos recueillis
par Xavier Sartre