Le Pape regrette la lassitude des pays occidentaux face à leurs racines chrétiennes

Benoît XVI perçoit dans les pays occidentaux des signes de lassitude et d’ennui à l’égard de la religion, de l’histoire et de la culture. Il en a parlé à l’homélie de la messe chrismale dans la matinée de ce Jeudi Saint en la basilique Saint-Pierre. Benoît XVI a béni les huiles saintes qui serviront pendant toute l’année liturgique. N’est-il pas vrai – s’est-il interrogé – que l’Occident, les pays qui sont au cœur du christianisme sont fatigués de leur foi, ennuyés par leur propre histoire et par leur culture, qu’ils ne veulent plus connaître la foi en Jésus-Christ ? Benoît XVI a interpellé les chrétiens, le peuple de Dieu : sommes-nous vraiment le sanctuaire de Dieu dans le monde et pour le monde ? Ouvrons-nous aux hommes l’accès à Dieu ou le cachons-nous, au contraire ? Le peuple de Dieu n’est-il pas devenu en grande partie un peuple d’incrédules qui s’éloigne de Dieu ? Lorsqu’il a expliqué le sens de l’onction des malades, le Pape a évoqué tous ceux qui souffrent : ceux qui ont soif et faim, les victimes de la violence dans tous les continents, les malades avec toutes leurs peines, leurs espérances et leur découragement, ceux qui sont persécutés et piétinés, ceux qui ont le cœur brisé. L’Église, depuis ses débuts, a eu la vocation de guérir, d’aimer personnes blessées dans leur corps et dans leur âme et il a remercié tous ceux qui dans le monde entier prêtent secours à tous les hommes sans distinction.
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Marie-Agnès Georges s'est rendue dans la basilique Saint-Pierre pour la messe chrismale présideée par le Pape. Impressions et réactions.