Yémen : le bras de fer sanglant se poursuit entre le gouvernement et les manifestants
Pas un jour ou presque sans victimes au Yémen. La mobilisation contre le président
Ali Abdullah Saleh ne faiblit malgré les morts. Huit personnes ont été tuées depuis
le début de la semaine dont deux ce mercredi. A Hodeïda, un motard a ouvert le feu
sur des manifestants qui dormaient dans la rue. Le président yéménite, depuis le
début de la crise, souffle le chaud et le froid et n’hésite pas à recourir à la force
pour disperser les partisans de l’opposition ou les jeunes manifestants. Ali Abdullah
Saleh pratique ainsi une politique du pire comme nous l’explique Franck Mermier, spécialiste
du Yémen au CNRS Des propos recueillis
par Xavier Sartre