Une minute de silence a été observée le 11 avril dans le nord-est du Japon, un mois,
jour pour jour, après un séisme de magnitude 9, le plus puissant jamais enregistré
au Japon, suivi d'un tsunami de plus de dix mètres. Une catastrophe qui a ensuite
provoqué l’explosion de plusieurs réacteurs au sein de la centrale nucléaire de Fukushima,
située 250 km au nord de Tokyo. Cet accident est désormais considéré aussi grave que
celui de Tchernobyl mais le Premier ministre japonais a affirmé ce mardi que la situation
se stabilisait "pas à pas" et que le niveau de fuites radioactives était en train
de baisser. Un mois après la triple catastrophe, et malgré la succession de répliques,
Naoto Kan a appelé les japonais à reprendre une vie normale Mais la population,
à genoux, a de moins en moins confiance en son gouvernement. Nous avons joint à Sendaï,
le diocèse le plus fortement touché, le frère Raymond Latour, dominicain.Témoignage.
Des propos recueillis
par Hélène Destombes.