Sous le feu des critiques, l’OTAN a présenté ses vifs regrets pour les victimes civiles
des raids aériens, en Libye. Un raid aérien de l'Otan jeudi sur des tanks de la rébellion
libyenne entre les villes de Brega et Ajdabiya, a fait au moins trois morts et des
dizaines de blessés, selon des sources hospitalières. Alors que sur le terrain
la situation semble stagner, l’Alliance se refuse à parler d'impasse politique ou
militaire et préfère parler de situation "mouvante" pour expliquer la difficulté de
sa tâche. Le spectre d’un enlisement est pourtant bien présent. Les opérations militaires
marquent le pas, l’action de la coalition demeure limitée aux frappes aériennes, les
rebelles sont désorganisés et les populations civiles font les frais du conflit libyen.
Écoutez l'analyse d'Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche
stratégique, interrogé par Charles-François Brejon