John Henry Newman fut avant sa conversion, l'une des figures principales du « Mouvement
d'Oxford », qui tenta de rapprocher l'Église d'Angleterre de ses racines catholiques
romaines. Il devint prêtre en 1847 et fut nommé cardinal en 1879. Cet homme du XIXe
siècle a perçu les problèmes religieux de son époque avec une telle intensité qu'il
semble vivre la nôtre. Il a ouvert des voies dans des domaines variés : la tradition,
la confrontation de la foi et de l'histoire, de la foi et de la science, les exigences
d'une conscience d'homme pour une vie spirituelle authentique. Son influence sur le
dernier concile a souvent été souligné : Jean Guitton le définissait comme le « penseur
invisible de Vatican II. » Le 19 septembre 2010, Benoît XVI a présidé sa béatification
à Birmingham, tout près du lieu même où, devenu catholique il avait fondé l'Oratoire
et vécut jusqu'à sa mort. Mais qui est cet homme qui écrivait dans son Journal : «
La sainteté, voilà le grand but. C'est un combat et une épreuve » ? Cet ami de
Dieu est présenté par Catherine Aubin.