2011-04-04 17:21:19

En Casamance, le déminage humanitaire porte ses fruits


En Colombie, en Afghanistan, au Laos ou encore au Sénégal, les mines antipersonnel continuent de faire de nombreuses victimes, près de quinze ans après la signature du traité d’Ottawa. C’est le constat que l’on peut tirer à l’occasion de la journée de sensibilisation au problème des mines anti personnelles, célébrée le 4 avril. Particulièrement touchés par ce fléau : les pays qui ont connu la guerre et les nations meurtries par des guérillas. Le danger de ces armes est latent, interdisant l'accès aux points d'eau, aux terres agricoles, menaçant hommes, femmes et enfants. Le déminage humanitaire est alors la seule solution pour que les populations exposées puissent retrouver une vie normale. C’est l’une des actions menées par Handicap International. En Casamance, sur trois ans de déminage, 130 mines ont été retirées des sols et en mars dernier, l’organisation a débuté les premières restitutions de terres à la population. Une étape à la fois décisive et symbolique.
Jean-Francois Lepetit, chef de mission du programme de déminage humanitaire pour Handicap international au Sénégal, répond aux questions d’Hélène Destombes RealAudioMP3








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