Le conflit en Libye. Unanimité affichée le 29 mars à Londres pour réclamer le départ
de Mouammar Kadhafi. Une quarantaine de pays et d'organisations régionales ont confirmé
officiellement la création d'un groupe de contact chargé du pilotage politique de
l'opération internationale dont l'Otan doit prendre en main le volet militaire le
31 mars. Le président américain Barack Obama et le ministre français des affaires
étrangères Alain Juppé ont évoqué la possibilité d’armer les rebelles. Solution exclue
par la Norvège et jugée extrême par l’Italie. Quels peuvent etre les risques d’une
telle décision ? Écoutez l’éclairage de Barah Mikail, directeur de recherches Afrique
du Nord à la Fondation pour les Relations Internationales et le Dialogue Extérieur
interrogé par Thomas Chabolle.
Le Premier
ministre britannique David Cameron a déclaré devant le Parlement que la Grande-Bretagne
n'excluait pas de fournir des armes aux rebelles libyens, mais qu'elle n'avait pas
encore pris la décision de le faire. Sur le terrain, les insurgés libyens ont subi
de nouveaux revers face aux forces de Mouammar Kadhafi qui ont repris le contrôle
du site pétrolier de Ras Lanouf et qui ont mené une nouvelle offensive sur Misrata.