Au Japon, l'électricité a en partie été rétablie dans la salle de contrôle du réacteur
3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Mais la crainte d'une contamination
radioactive s'est renforcée. Les rejets de la centrale menacent désormais les produits
de la mer. Après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars, suivis de fuites
radioactives, la population japonaise est fortement éprouvée. L’archevêque de Tokyo
a exprimé sa proximité spirituelle à tous ceux qui se trouvent en difficulté. Monseigneur
Peter Okada Takeo a par ailleurs invité ceux qui ont choisi de fuir le pays à prier
pour la terre qu’ils abandonnent. Sur place, l’Eglise continue de s’affairer pour
venir en aide aux sinistrés. Marie-Leïla Coussa
Invisible,
inodore, un nuage radioactif se propage sur toute la planète. Un mélange de gaz rares,
crypton, iode et césium relâché par la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. Dix
jours après le séisme, l'équivalent d'un dixième de Tchernobyl s’est dégagé dans l'atmosphère,
selon l'IRSN, l’Institut National de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire français.
Des substances radioactives en quantité supérieure aux normes légales ont été détectées
dans des brocolis et du lait cru dans des zones proches de la centrale. La France
a demandé à la Commission européenne d'imposer un "contrôle systématique" sur les
importations de produits frais en provenance du Japon aux frontières de l'Union européenne Jean-Marie
Brom, chercheur au CNRS en physique nucléaire et membre du réseau "Sortir du Nucléaire",
se veut très prudent sur la situation, au micro de Thomas Chabolle