2011-02-26 14:08:17

L'avortement est un meurtre et une ruine de la famille, rappelle le Pape aux membres de l'Académie pontificale pour la Vie


Rome 26 février 2011

L'avortement est un meurtre et une ruine de la famille; les médecins doivent le dire avec courage.

L'avortement ne résout rien, mais tue le bébé et provoque seulement un profond drame moral et existentiel pour les parents, qui peut marquer pour toujours surtout une femme. C'est ce qu'affirmé notamment le Pape samedi matin en recevant en audience les participants à l'assemblée plénière de l'Académie pontificale pour la Vie. Il a en outre souligné les responsabilités des medécins, la promotion d'une science éthiquement valable, et a invité les femmes victimes du syndrôme post-abortif à trouver consolation en Dieu qui est père et qui aime.
Benoît XVI a aussi affirmé qu'il n'y a aucun vainqueur derrière le choix d'avorter. Ne gagne donc pas l'enfant conçu pour être ensuite éliminé. Ne gagne pas non plus la femme, qui reste violée par une blessure qui la touche dans son intimité qu'elle seule peut comprendre. Ne gagne pas non plus l'homme, soulagé par une solution qui le libère mais aveugle devant le vrai drame de la femme, laissée presque toujours seule. Ne gagnent pas non plus les medécins qui conseillent l'avortement, en poussant la femme à voir un poids dans le don qu'elle, porte en elle. BXVI a rappellé cela avec fermeté et sérénité, en s'adressant en particulier à qui, a-il précisé, voudrait nier la conscience morale dans l'homme, qui fait discernere le bien du mal dans les diverses situations de la vie, comme dans le choix d'avorter.
"Le thème du syndrôme post-abortif, c'est-à-dire le grave dommage psychique expérimenté fréquemment par les femmes qui ont fait recours volontairement à l'avortement, révèle la voix inévitable de la conscience morale, et la blessure très grave qu'elle subit toutes les fois que l'action humaine trahit la vocation innée au bien de l'être humain, qu'elle témoigne. Dans cette réflexion il serait utile aussi d'attirer l'attention sur la conscience, parfois offusquée, des pères des enfants, qui souvent laissent seules les femmes enceintes". A encore affirmé le Pape tout en soulignant que la qualité morale de l'agir humain n'est pas une prérogative des chrétiens ou des croyants, mais de tout être humain. Toute personne peut rester profondement marquée si son agir se déroule contrairement au dictart de sa propre conscience. Cela vaut pour les médécins qui ne doivent pas se soustraire à leur grave tâche de détourner du mensonge la conscience de nombreuses femmes qui pensent trouver dans l'avoretment la solution à des difficultés familiales, économiques, sociales ou à des problèmes de santé de leur enfant. Spécialement en cette dernière situation, la femme est souvent convaincue, parfois par les médécins eux mêmes, que l'avortement représente non seulement un choix moalement licite, voire un acte thérapeutique qu'on le devoir de poser pour éviter des souffrances à l'enfant et à sa famille.
Par ailleurs le thème des banques du cordon ombilical, thème à l'ordre du jour de cette assemblée plénière, a donné l'occasion au Pape de revenir sur un autre thème de grande actualité scientifique et étéhique: celui de l'emploi des cellules souches provenant du cordon ombilical.
"Il s'agit d'applications cliniques importantes et de recherches prometteuses sur le plan scientifique, mais qui dans leur réalisation dépendent beaucoup de la générosité du don du sang du cordon ombilical au moment de l'accouchement et de l'adaptation des structures pour rendre active la volonté de don de la part de celles qui accouchent, a encore déclaré le Pape.







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