Les Jésuites se mobilisent pour les migrants en Belgique, en Thaïlande et au Tchad

“Une Seule Famille Humaine”: c’est le thème cette année de la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié qui se tient dimanche 16 janvier. Dans son message à l’occasion de cette journée, le Pape avait proposé une réflexion sur le phénomène croissant de la migration à l’ère de la mondialisation. Rappelant que l’Église reconnait le droit d'émigrer à tout homme, au-delà de “tout égoïsme nationaliste”. Alors que les pays européens sont signataires de la Convention de Genève de 1951 relative à la protection des réfugiés, les scandales sont récurrents. Selon le père Christophe Renders, directeur du Jesuit Refugee Service pour la Belgique, certains centres d’accueil ressemblent plus à un univers carcéral.

Des propos recueillis par Marie-Agnès Georges


Le Père Olivier Morin , lui est français, jésuite depuis le début des années 60. Il avait en tête d’être missionnaire en Amérique du Sud et il s’est retrouvé en Orient, en Malaisie d’abord où il s’est occupé des réfugiés, puis en Thaïlande où il a été affecté au camp de Phanat-Nikkom. Il est passé également par l’Afrique où il a travaillé auprès des réfugiés libériens à la frontière de la Côte d’Ivoire et du Libéria. Ces dernières années, il a travaillé auprès des prisonniers en Thaïlande, en particulier les illégaux venus chercher du travail. Pour lui le langage international, c’est l’amour.

Des propos recueillis par Marie-Agnès Georges


On connait le phénomène des mouvements de populations entre les pays, mais on oublie bien souvent les déplacements internes. Ainsi au Tchad, en Centrafrique et au Soudan, il ne faut pas oublier ces populations déportées de force au gré des conflits. Qui sont les plus vulnérables ? Les enfants bien sûr. Enfants soldats, main d’œuvre minière, gardiens de chèvres… les enlèvements sont monnaie courante au Tchad, surtout en temps de guerre. Pour Alix Nijimbere, responsable plaidoyer au Tchad pour l’ONG Jesuit Refugee Service, l’action des gouvernements n’est que très récente.

Des propos recueillis par Marie-Agnès Georges