Divisée entre néerlandophones et francophones, la Belgique va savoir cette semaine
si elle a une chance de se doter enfin d’un gouvernement pour sortir de la plus longue
crise politique de son histoire. Les principaux partis politiques des deux communautés
ont reçu lundi une proposition de compromis des mains d’un médiateur nommé par le
roi, Johann Vande Lanotte. Le socialiste flamand leur a donné jusqu’à mercredi pour
recevoir une réponse. Le temps de réfléchir à ces propositions restées confidentielles.
Le scénario jugé le plus probable est que les propositions suffiront au moins à faire
redémarrer les négociations, mais toujours sans aucune garantie de succès.
Le
point avec Pascal Delwit, professeur de sciences politiques à l’Université Libre de
Bruxelles, interrogé par Charles-François Brejon. Écoutez