Verdict Khodorkovsky : un mauvais point pour la démocratie russe
Un recul pour les droits de l’homme, un pas en arrière pour la Russie : les commentaires
sont nombreux après le verdict annoncé ce lundi matin à l’encontre de l’ancien magnat
russe du pétrole Mikhaïl Khodorkovsky. L’ancien patron du groupe Youkos, figure des
oligarques russes des années 1990 et devenu l’ennemi numéro un de Vladimir Poutine,
achevait de purger une peine de huit ans de prison. Il a été déclaré coupable de vol
de pétrole et de blanchiment de milliards de dollars, au terme d'un nouveau procès.
6 nouvelles années de prison ont été requises contre lui. La France a rappelé ce lundi
après-midi que modernisation de la Russie passait par "la consolidation de l'État
de droit ». Ce jugement devait être un test des promesses d’une Russie plus libérale
incarnée par Dimitri Medvedev ; il est en tout cas un indicateur du rapport de forces
entre le chef de l’État russe et son premier ministre Vladimir Poutine C’est l’avis
de Florent Parmentier, enseignant à l’IEP de Paris, interrogé par Hélène Destombes.
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