Une personne sur quatre dans le monde a payé un pot-de-vin ces douze derniers mois.
C’est une personne sur trois dans le monde arabe et une sur deux en Afrique. C’est
le constat désolant que dresse l’ONG Transparency en cette journée mondiale contre
la corruption. Dans son baromètre annuel on retrouve en tête l’Afghanistan, le Cambodge,
l’Irak ou encore l’Ouganda. Mais quelles conséquences a cette corruption et à qui
sont versés ces pots-de-vin ? Eléments de réponse avec Jacques Terray, vice-président
de Transparence France. Un sujet signé Olivier Tosseri. À noter que les
responsables religieux indonésiens, réunis par la Conférence épiscopale catholique,
ont exprimé leur inquiétude face à l’ampleur de la corruption dans leur pays, soulignant
notamment l’incapacité dans laquelle semble se trouver le pouvoir politique à éradiquer
ce phénomène. Classé 110ème sur 178 pays par l’ONG Transparency International,
l’Indonésie est l’un des pays les plus touchés par la corruption. Pour les responsables
religieux, c’est la société civile dans son ensemble, sa composante religieuse notamment,
qui doit se saisir de cet enjeu.