Le Pape invite la Hongrie à être fidèle aux valeurs chrétiennes

L’Europe ne serait plus la même si la cellule de base du mariage devait disparaître ou être transformée. Benoît XVI l’a affirmé ce jeudi matin en recevant le nouvel ambassadeur de Hongrie, un pays blessé par l’expérience dramatique du communisme, et appelé aujourd’hui à servir de médiateur entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Monsieur Gàbor Gyorivànyi était venu présenter au Pape ses lettres de créances.
Pour la première fois l’année prochaine, la Hongrie prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne. Le Pape a souhaité que la nouvelle constitution hongroise s’inspire des valeurs chrétiennes, en particulier en ce qui concerne le rôle du mariage et de la famille dans la société. Le mariage – a dit Benoît XVI – a conféré à l’Europe son aspect et son humanisme particuliers, avec leurs valeurs de fidélité et de renoncement. Or, aujourd’hui, la stabilité et l’indissolubilité sont remises en question, à cause de la libéralisation du divorce, de la diffusion des unions libres et des modèles d’unions qui n’ont aucun fondement dans l’histoire de la culture et du droit en Europe. L’Eglise ne peut approuver les législations mettant en valeur ces modèles qui contribuent à l’affaiblissement des principes du droit naturel.