L’Etat de la Cité du Vatican est, depuis longtemps, attentif aux graves problèmes
environnementaux qui touchent notre planète. Alors que la communauté internationale
est réunie depuis lundi à Cancun, au Mexique, pour tenter de redonner souffle et crédibilité
aux négociations sur le changement climatique, le Vatican dresse un bilan positif
de sa contribution à la sauvegarde du patrimoine naturel, un thème très cher à Benoît
XVI. Ainsi grâce aux 2400 panneaux solaires installés il y a deux ans sur le toit
de la salle Paul VI, la grande salle des audiences, l’État de la Cité du Vatican a
fait une économie de 225 tonnes de CO2. Les initiatives écologiques concrètes du plus
petit Etat du monde sont décrites dans un livre intitulé « l’Energie du soleil au
Vatican » qui sera présenté ce mercredi dans la salle des conférences des musées du
Vatican. Un livre qui exprime la volonté du Vatican de collaborer, en donnant l’exemple,
à la création d’un monde meilleur
Les représentants de près de 200 pays
se retrouvent à partir de ce lundi et ce jusqu'au 10 décembre prochain à Cancun, au
Mexique, pour tenter de s'entendre sur des mesures destinées à freiner les changements
climatiques, sur fond de bras de fer entre Etats-Unis et Chine les deux plus gros
pollueurs de la planète. Des représentants de l'organisation Caritas, venus de différentes
régions du monde, seront sur place pour faire pression sur les chefs d’Etat afin qu’ils
adoptent davantage de mesures climatiques en faveur des plus pauvres. Après l’échec,
il y a un an, de la conférence de Copenhague, les attentes sont énormes alors que
la situation climatique mondiale est toujours plus préoccupante. Les émissions de
gaz à effet de serre, dues aux combustibles fossiles, devraient progresser de 3 %
en 2010 et atteindre ainsi un nouveau record. Les températures seraient les plus élevées
depuis 1880. Les conséquences risquent d’être gigantesques pour l’humanité avant la
fin de ce siècle, à moins de fixer des objectifs précis.