La Cour Pénale Internationale juge depuis lundi l’ancien vice-président de la République
démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba. Le procureur Luis Moreno Ocampo l'accuse
de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, pour avoir sciemment permis aux 1
500 membres de sa milice de commettre, entre 2002 et 2003, des centaines de viols
et des centaines de pillages en République Centrafricaine. Ces hommes venus de RDC
étaient en théorie venus pour soutenir le président centrafricain contre un coup d’état.
Mais ils ont finalement mené une politique de terre brûlée. Pour Bruno Gbiegba,
président de la FIACAT à Bangui, la fédération internationale de l'Action des chrétiens
pour l'abolition de la torture, ce procès est un soulagement. Des propos recueillis
par Marie Duhamel