L’avenir de la Belgique apparaît plus incertain que jamais. Ce dimanche, les partis
francophones belges ont rejeté la proposition de compromis sur une réforme du pays,
présentée comme celle de la dernière chance par les indépendantistes flamands. La
note de Bart de Wever, le chef de fil du parti NVA (Nouvelle Alliance Flamande), missionné
par le roi Albert II pour trouver une issue au blocage sur la formation d’un gouvernement
fédéral, a soulevé un tollé chez les Wallons. Le premier parti francophone, le parti
socialiste, a exprimé sa « profonde déception » et dénoncé le « caractère unilatéral,
parfois provocateur » de certaines propositions. Un avis partagé par Pascal Delwit,
professeur en sciences politiques à l’université libre de Bruxelles.
Des propos recueillis
par Charles-François Brejon.