2010-09-20 12:17:35

Première participation offcielle du Saint-Siège à la commémoration de la prise des États Pontificaux


Pour la première fois en 140 ans, le chef de l’État italien, Giorgio Napolitano, et le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’État du Saint-Siège, ont participé côte à côte, ce lundi matin, aux commémorations de la brèche de la Porta Pia, à Rome.

C’est par cette brèche dans les murs de la ville que les soldats piémontais entrèrent à Rome, parachevant l’unité italienne et mettant fin aux États pontificaux. Sous des applaudissements nourris, les deux dignitaires ont déposé une gerbe au pied du monument aux victimes. Un geste hautement symbolique, comme l’a relevé le cardinal Bertone. Rome - a-t-il rappelé - est aujourd’hui la capitale incontestée de la nation italienne et le siège du Pasteur de l’Église universelle, vers lequel convergent tous les regards des catholiques. Les tribulations ainsi que les tensions spirituelles et morales provoquée par l’entrée des troupes italiennes à Rome, ont ouvert des perspectives nouvelles.
À l’approche du 150e anniversaire de l’Unité italienne, qui sera célébré en 2011, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a estimé que les communautés civile et ecclésiale, en Italie, sont aujourd’hui déterminées à collaborer pour le bien des personnes et de la société. Dieu a permis que la concorde l’emporte sur les divergences. En présence d’une importante délégation officielle, le cardinal Bertone a prié pour l’Italie et pour ses gouvernants ; il a prié aussi pour qu’en cette ville où l’Apôtre Pierre fut mis à mort, son successeur puisse continuer à accomplir librement sa mission universelle. Il a prié également pour que le peuple italien conserve sa foi chrétienne.

La présence aux commémorations du Secrétaire d’État du Saint-Siège a été contestée par un groupe de manifestants emmenés par le parti Radical italien.
La participation du cardinal Bertone revêt en effet une importance historique lorsque l’on sait que pendant près de 60 ans après de la prise de Rome, le pape se considérait encore prisonnier de l’État italien. Retour sur cette page d’histoire avec Olivier Tosseri. RealAudioMP3







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