C'est la seconde fois que les Afghans élisent leurs députés depuis la chute des Taliban
en 2001. Le vote, qui se tiendra samedi, se déroulera dans un contexte difficile.
Les violences commises par les insurgés risquent de compromettre le processus électoral.
Faute de pouvoir assurer la sécurité, les autorités afghanes ont déjà annoncé qu'au
moins 12 % des bureaux de vote resteraient fermés. Au-delà de cette échéance électorale,
c'est la jeune démocratie afghane qui est menacée par les récentes victoires des Taliban.
Karim Pakzad, chercheur associé à l’IRIS à Paris, dresse un état des lieux de la situation
politique et militaire du pays Propos recueillis
par Faustine Prévot