La visite de Benoît XVI en Grande-Bretagne est historique. Le chef de l’Église catholique
va en effet à la rencontre d’un pays dont la population est largement anglicane depuis
le schisme du XVIe siècle. Longtemps, les relations entre les deux communautés ont
été difficiles, empreintes de méfiance mutuelle. Si aujourd’hui, la situation a évolué,
les rapports ne sont pas encore apaisés comme en témoigne Blandine, une Française
qui vit à Londres depuis quarante ans et qui est bénévole à la cathédrale de Westminster
depuis sept ans. Propos recueillis
par Marie Duhamel.