Quel visage a l’Anglicanisme aujourd’hui ?

Né en Angleterre entre le XVIe et le XVIIe siècle, en particulier pendant la période Élisabéthaine, l’Anglicanisme pouvait alors être considéré comme un appel religieux (mais aussi politique) de communion des chrétiens au sein de la nation anglaise. Aujourd’hui encore, l’idée de rassemblement est très forte, mais celui-ci est souvent difficile car trois pôles très distincts doivent s’entendre : le pole évangélique, qui prône la primauté de l’écriture, le pole anglo-catholique, dont la liturgie est proche de celle pratiquée à Rome, et enfin les libéraux, identifiable le plus souvent par le fait qu’ils cherchent à s’adapter à la modernité.
Rémy Bethmont, professeur de civilisation britannique à l’université de Picardie Jules Verne, auteur de « l’anglicanisme un modèle pour le christianisme ? » aux éditions Labor et Fides, revient sur ces différends.
Un Gros Plan préparé par Marie Duhamel