2010-09-06 12:38:14

Action de Carême Suisse face à la désertification: une collaboration avec plus d’une centaine de groupes de villages


Kinshasa, le 30 août 2010 – (D.I.A.)
La productivité agricole au Burkina Faso reste faible et les méthodes de culture doivent être améliorées. C´est à cela que s´attache l´Action de Carême Suisse, AdC, dans un pays où les zones sèches ont tendance à s´étendre et à déborder la zone sahélienne, en raison du changement climatique et de la raréfaction des pluies.
Présentant le travail de l´Action de Carême au Burkina Faso, Felix Wertli, chargé de programme pour le Burkina Faso et le Kenya, a expliqué que ce pays de près de 16 millions d´habitants, 6,5 fois plus grand que la Suisse, est le 3ème pays le plus pauvre du monde.
Pour faire face au phénomène de désertification, l´AdC travaille avec 11 organisations partenaires et 103 groupes de village, soit quelque 10´000 personnes concernées par ces projets. Actuellement, un montant annuel d´un demi million de francs est affecté pour le programme du Burkina Faso, relève Felix Wertli.
Par le biais des organisations locales, l´AdC finance la construction de diguettes pour éviter l´érosion et la déperdition de l´eau lors des rares pluies, ainsi que la formation de personnes chargées de la vaccination des poulets contre une maladie qui les décime. D´autres projets concernent la sélection des semences et l´édification de greniers pour stocker les grains pour la période de «soudure», qui dure selon les régions de 3 à 4 mois.
L´oeuvre d´entraide suisse favorise encore la formation de collaborateurs locaux - par exemple dans le domaine de la comptabilité, également importante pour gérer les microprojets et les programmes de développement - car dans certains villages isolés, le taux d´analphabétisme frise les 100% ! L´AdC favorise également l´échange d´expériences entre les diverses organisations de village. C´est ainsi que les villageois se sont mis à construire des fosses à compost (impossible dans les zones trop sèches) sans employer de ciment, qui est rare et cher, pour produire de l´engrais. Ils ont également appris à semer leurs plantes dans des sortes de petits entonnoirs, pour épargner l´eau. «En adaptant ainsi la manière de cultiver, avec des méthodes simples, ont peut augmenter la production jusqu´à 50%», insiste Felix Wertli. Une vraie plus-value qu´offre l´AdC aux paysans de cette région pauvre d´Afrique. (Agence catholique D.I.A. www.dia-afrique.org )







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