Présidentielle en Côte d'Ivoire : l'optimisme prudent de l'épiscopat
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, sans cesse reportée depuis 2005, a été
fixée au 31 octobre prochain. Une annonce faite par le Premier ministre Guillaume
Soro, juste avant les célébrations, ce samedi, du cinquantenaire de l’indépendance
du pays. Ce scrutin est censé mettre un terme à la grave crise militaire et politique
déclenchée par le putsch manqué de 2002. Le laborieux processus électoral doit cependant
encore franchir des étapes importantes, à commencer par la publication d'une liste
définitive des votants. Depuis une quinzaine d’années, la question de la nationalité
déchire ce pays de forte immigration. Par ailleurs, la Côte d'Ivoire doit relever
le défi de la réunification, en particulier le désarmement de l'ex-rébellion des Forces
nouvelles qui tient le Nord. Nous avons recueilli le sentiment du président de
la conférence épiscopale ivoirienne, Mgr Jospeh Aké, qui salue cette annonce tout
en restant très prudent. Il est interrogé par Hélène Destombes