Réunion au sommet, ce mercredi, en France, autour de Nicolas Sarkozy au sujet des
Roms et des gens du voyage. Le président français a déclaré dans un communiqué vouloir
s’attaquer aux problèmes liés à certains comportements. Le débat est apparu en France
après des scènes de violences survenues à Saint-Aignan, une petite commune du centre
du pays. De nombreuses associations dénoncent cependant une stigmatisation ethnique
continuelle envers ces populations, notamment l’ANGVC, l’Association Nationale des
Gens du Voyage Catholiques. Le reportage d’Antony Torzec. Et dans un
autre communiqué, la conférence des évêques de France appuie la position de l’ANGVC.
Les évêques français se refusent à voir les Roms et les gens du voyage «victimes de
préjugés et d'amalgames, boucs émissaires désignés des difficultés de notre société»,
alors qu'ils en sont souvent «les premières victimes». L’épiscopat reste convaincu
que le remède à la peur et à l'insécurité ne se trouve pas dans une surenchère sécuritaire
mais passe par «une action de longue haleine nourrie de respect et de connaissance
réciproques». Aller sur des lieux de fracture et de blessure pour réfléchir autour
du thème de la paix, c’est l’objectif du sixième Voyage Européen de la Paix, organisé
par Les fils de la Charité pour des jeunes chrétiens d’Europe, à l’occasion du vingt-cinquième
anniversaire de la signature des accords de Schengen. Le Père Pierre Tritz, assistant
du Supérieur Général au sein de la Congrégation des fils de la Charité et prêtre dans
le diocèse de la Seine-Saint-Denis, accompagne les jeunes sur les routes de Verdun,
Strasbourg et Schengen. Il revient sur le défi de cette initiative. Des propos recueillis
par Marie-Leila Coussa.