L'accueil des communautés chrétiennes pour des pèlerins en quête de sens
2010 est une Année Sainte à Compostelle. Pour la première fois, une quinzaine d’évêques
français, dont les diocèses sont traversés par le chemin, se sont retrouvés pendant
deux jours à Compostelle. "Au Moyen Age, le pèlerinage était avant tout un moyen de
faire pénitence. Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui partent sur le chemin de Saint-Jacques
afin de retrouver une liberté promise par le Sauveur du monde", souligne l’évêque
du Puy qui faisait partie de cette délégation. Mais Compostelle est aussi un chemin
d’évangélisation - ajoute-t-il - on part souvent en randonneur et on devient progressivement
pèlerin, c'est-à-dire chercheur d'un sens profond à la vie. Dans un tel contexte,
l'accueil des communautés chrétiennes est appelé à jouer un grand rôle. Depuis
1998, Jean-Marc Lucien accueille des pèlerins de St Jacques de Compostelle au sein
même de sa famille à Saint Privat d’Allier. Un échange unique, un partage de la foi,
des rencontres enrichissantes sur le plan humain. Interrogé par Julie Duclos, Jean-Marc
Lucien rappelle que le pèlerinage est avant toute chose vivant. Il explique d’où est
partie cette initiative d’accueil