Il s’agit d’un véritable drame : quelque 51 millions d’enfants n’ont aucune existence
légale. Pour des raisons nombreuses et variées, leur naissance n’a pas été enregistrée
à l’état civil. Devenus grands, ils ne peuvent mener aucune existence légale, aller
à l’école ou dans un centre de santé. Pas d’état civil, donc pas de possibilité d’acquérir
un travail normal rémunéré, de contracter un mariage civil, de voyager, de porter
une affaire en justice ou de prouver sa propre nationalité. Initiative « Bravo » de
Sant’Egisio au Burkina Faso: