Des clandestins font la grève de la faim au Japon, un prêtre français les a rencontrés
Au Japon, fait rare, les clandestins font grève. Depuis le début de l’année, c’est
la seconde fois que des étrangers sans papiers tentent de se faire entendre, mais
surtout de se faire respecter par les autorités du pays. Après une grève de la faim
de 2 semaines dans un centre de rétention d’Osaka, et le succès de cette opération,
plus de 70 détenus, des Sri-Lankais, des Birmans, des Pakistanais, mais aussi quelques
Africains, se sont mis à rêver eux aussi d’une liberté temporaire. Le 10 mai dernier,
les clandestins détenus dans le centre de rétention d’Ushiku, au Nord Est de Tokyo,
ont, à leur tour, renoncé à toute alimentation. Le père Rémi est allé à leur rencontre.
Prêtre français de la mission ouvrière des Saints Pierre et Paul, il vit au Japon
depuis 27 ans. Il revient pour nous sur les revendications de ces hommes, femmes et
enfants. Écoutez l’interview réalisée par Marie Duhamel