2010-05-13 14:11:07

La mission prophétique de Fatima n'est pas terminée


Point d’orgue de sa visite de quatre jours au Portugal, Benoît XVI a célébré la messe de l’Ascension, ce jeudi, sur l’immense esplanade du sanctuaire de Fatima devant un demi-million de personnes, dans un climat impressionnant de ferveur et dévotion. Le président Cavaco Silva assistait à la célébration. L’esplanade était comble bien avant le début de la messe, beaucoup avaient passé la nuit sur le parvis, dormant à la belle étoile ; des milliers d’autres étaient également massées dans les espaces alentour. Des malades avaient pris place dans un espace réservé près de l’autel, installé au pied de la basilique. Le Pape les a bénis à la fin de la célébration. Le 13 mai, c’est aussi la date anniversaire de la première apparition de la Vierge aux trois petits bergers, le 13 mai 1917.
Dans son homélie, Benoît XVI a affirmé qu’il était venu lui aussi en tant que pèlerin à Fatima pour prier pour notre humanité affligée par des détresses et des souffrances, pour confier à la protection maternelle de Marie les prêtres, les personnes consacrées, les missionnaires et tous ceux qui œuvrent pour rendre la Maison de Dieu accueillante et bienfaisante. Le Pape a confié au Ciel tous les peuples et toutes les nations de la terre, en particulier ceux qui vivent dans l’épreuve ou qui sont abandonnés.
Mais surtout il a voulu transmettre cette grande espérance qui brûle en son cœur : notre espérance a un fondement réel, elle s’appuie sur un événement qui prend sa place dans l’histoire et en même temps la dépasse : c’est Jésus de Nazareth. Le Seigneur, notre grande espérance, est avec nous – a-t-il lancé - Dieu a le pouvoir d’arriver jusqu’à nous, en particulier à travers nos sens intérieurs. Mais pour cela, il est besoin d’une vigilance du cœur que, la plupart du temps, nous n’avons pas en raison de la forte pression de la réalité extérieure, des images et des préoccupations qui emplissent l’âme
Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait.
L’homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l’interrompre. À la famille humaine, prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien.
La foi en Dieu ouvre à l’homme l’horizon d’une espérance certaine qui ne déçoit pas ; elle indique un fondement solide sur lequel appuyer, sans peur, toute son existence ; elle requiert l’abandon, plein de confiance, entre les mains de l’Amour qui soutient le monde. Et Benoît XVI a souhaité que les sept années qui nous séparent du centenaire des apparitions hâtent le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité.








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