Raids israéliens sur Gaza, roquettes tirés vers Israël depuis la bande de Gaza, annonce
des constructions israéliennes a Jérusalem... la paix au Proche-Orient a plus que
jamais des allures de rêve inaccessible. D’autant que, pour le Premier ministre israélien,
les concessions ne semblent pas d’actualité. En visite aux États-Unis en ce début
de semaine, il a réaffirmé que Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible
d’Israël, que les constructions sont donc naturelles. Pourtant, la communauté internationale
accentue la pression : ce week-end, George Mitchell, l’émissaire américain pour le
Proche-Orient, était dans la région de même que le secrétaire général de l’ONU qui
a assuré l’autorité palestinienne du soutien ferme du Quartette pour le Proche-Orient
à la création d’un État palestinien. Mais pour ce faire, la division des Palestiniens
est aussi un obstacle. Écoutez Bernard Sabella, professeur à l’université catholique
de Bethléem et député chrétien au parlement palestinien de Ramallah.