Dossier : vers un monde sans bombes à sous-munitions
Une planète sans bombes à sous-munitions, c’est l’espoir des signataires du traité
sur l’élimination de ces armes. Après le Burkina Faso, la Moldavie a été le 30e pays
à ratifier la convention, permettant d'atteindre le seuil fixé pour l'entrée en vigueur
du traité d'Oslo, ouvert à la signature en décembre 2008. Une victoire également pour
le Saint-Siège qui demandait l’élimination de ces armes depuis 5 ans. Signé par 104
pays, le traité interdit la production, l’utilisation et la vente à l’étranger de
ces bombes et oblige les États signataires à fixer une date butoir pour la destruction
de leurs réserves, mais toutes les grandes puissances ne sont pas signataires. C’est
le cas des Etats-Unis, de la Chine ou encore d’Israël. Le gouvernement israélien est
d’ailleurs accusé par l’ONU d’avoir disséminé plus de quatre millions de sous-munitions
pendant la guerre au Liban de 2006. Marion Libertucci, responsable du plaidoyer sur
les bombes à sous munitions pour Handicap International, revient sur l’importance
de ce traité.