La Grèce est au bord de la banqueroute et inquiète ses partenaires de la zone euro.
Une dette publique qui a atteint 12,7% du PIB, tandis que le déficit de la Grèce s’élève
à plus de 113% du PIB. Mais hier soir le premier ministre du pays s’est voulu rassurant.
Formel, Georges Papandréou a annoncé un déficit de 3% du PIB en 2013. Et pour enrayer
la dette abyssale du pays, il pense à une série de mesures draconiennes : coupe dans
les dépenses publiques, suppression de bonus pour le secteur bancaire ou encore une
fiscalisation des primes des fonctionnaires. A travers cette crise s’est révélée
l’image d’un pays où le manque de transparence et les archaïsmes financiers ont force
de loi. Comment expliquer cette mauvaise gouvernance ? Olivier Bonnel a posé la question
à Pierre-Yves Péchoux, maître de conférences à l’Université Toulouse le Mirail, spécialiste
de la Grèce contemporaine.