Benoît XVI : « À la lumière de la foi, nous pouvons lire dans la maladie et la souffrance
une expérience particulière de l’Avent »
Benoît XVI a passé la matinée auprès des malades de l’hospice du Sacré Coeur de Rome.
Dans leurs yeux dit-il, il a vu la foi et la force qui les soutiennent dans les difficultés.
La visite du Pape dans ce centre de soins palliatifs se voulait un témoignage concret
d’affection pour toutes les personnes atteintes de pathologies incurables, un message
d’espérance aussi, une invitation à trouver en Jésus le soutien et le réconfort pour
ne jamais perdre la confiance et l’espérance. « Vos conditions de santé témoignent
que la vraie vie n’est pas ici, mais qu’elle est auprès de Dieu, là où chacun de nous
trouvera la joie ».
La maladie, une manifestation du mystère divin. Malgré
tous les progrès de la science, il n’est pas possible de trouver des remèdes à toutes
les maladies. Benoît XVI déplore que la mentalité qui prévaut aujourd’hui dans nos
sociétés fasse des malades incurables un poids et un problème. "Mais qui a le sens
de la dignité humaine sait que ces personnes doivent être respectées et soutenues
tandis qu’elles affrontent les difficultés et la souffrance" a souligné le Pape. Les
soins palliatifs sont essentiels pour soulager la douleur et préserver cette dignité
des personnes, mais en plus des soins médicaux, les malades ont besoin de gestes concrets
d’amour, de proximité et de solidarité chrétienne.
Un équilibre qui a été
trouvé à l’hospice du Sacré cœur de Rome. Écoutez le premier volet du reportage de
Thomas Chabolle
L’hospice
du Sacré Cœur accueille 30 malades en phases terminale. Le personnel soigne en plus
120 patients à domicile, atteints de cancer avancés, de sclérose latérale amyotrophique
ou de la maladie d’Alzheimer. Des patients qui doivent souvent faire face à l’abandon,
à la solitude et à la douleur. L’assistance thérapeutique, psychologique et spirituelle
est donc primordiale pour améliorer leurs conditions de vie, jusqu’au dernier souffle. Écoutez
le deuxième volet du reportage de Thomas Chabolle