Dossier : Des élections au Honduras pour une fin de crise ?
Deux présidents pour une élection présidentielle. Dimanche, le Honduras vote pour
un scrutin sensé marquer la fin de la crise politique initiée il y a six mois par
un coup d’état militaire. Les acteurs sont au nombre de trois : un président putschiste,
Roberto Micheletti, un président déchu et enfermé dans l’ambassade brésilienne de
Tegucigalpa, Manuel Zelaya, et un troisième candidat Elvin Santo. Le chef du parti
libéral espère bien tirer son épingle du jeu dimanche. Les États-Unis ont présenté
ces élections comme la solution à la crise en permettant de repartir à zéro. Ce n’est
pas l’avis d’Alain Musset, membre du Conseil scientifique de l’Institut des Amériques,
interrogé par Olivier Tosseri.