Benoît XVI a reçu ce vendredi matin en audience le président du Kazakhstan, qui effectue
une visite officielle en Italie, marquée par d’importants accords de coopération,
notamment avec le géant pétrolier italien ENI sur l’exploration de zones de la Caspienne.
Au cours de son audience privée avec le président Nazarbaïev, Benoît XVI l’a remercié
pour son engagement en faveur de la liberté religieuse et pour l’accueil qui avait
été réservé à Jean-Paul II il y a huit ans. En septembre 2001, quelques jours après
l’attentat contre les tours jumelles, le Pape avait en effet lancé un vibrant appel
à la paix depuis Astana, la capitale du Kazakhstan. Le lieu s’y prêtait : après la
chute du régime communiste, le Kazakhstan est devenu un carrefour de religions, mais
est toujours parvenu à maintenir la paix entre elles. Aujourd’hui, les deux principales
religions du Kazakhstan sont l’islam sunnite et le christianisme orthodoxe, mais les
catholiques sont restés une minorité vivante et des églises continuent d’être construites
dans le pays. L’abbé Grégor Prichodko, vicaire à la cathédrale de Pontoise est
né au Kazakhstan d’une famille allemande et ukrainienne. Il évoque cette situation
particulière du Kazakhstan vis-à-vis des différentes religions présentes dans le pays.
Parmi les
thèmes abordés par le Pape et le président kazakh, le bureau de presse du Saint-Siège
mentionne la crise économique, le dialogue interreligieux et la promotion de la paix.
Des deux côtés on a souhaité un rôle plus actif des croyants dans la vie de la nation
et on se félicite des rapports bilatéraux positifs, et de la la coexistence pacifique
entre les religions.