Reprise des travaux du Synode des évêques pour l’Afrique

Le Synode des évêques pour l’Afrique a entamé sa deuxième semaine de travaux en présence du Pape ce lundi, après la pause dominicale. Comme toujours les pères synodaux ont brossé large, bien conscients de l’ampleur des défis. Mais quelques thèmes se sont dégagés : l’immigration d’abord, sujet incontournable. Devant l’ampleur du phénomène, l’évêque d’Asmara, en Érythrée, a proposé d’accroitre la coopération entre les églises d’origine des migrants et celles des pays d’accueil. Mgr Veglio, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, a suggéré que soient intégrée aux commissions Justice et paix des différents pays d’Afrique, une section “consacrée à la pastorale de la mobilité humaine”.
Comme chaque jour, le dialogue interreligieux lui aussi a été abordé, mais cette fois pour mettre l’accent sur le dialogue avec les religions traditionnelles d’Afrique, en raison de la contribution qu’elles peuvent apporter. L’archevêque coadjuteur de Lubumbashi en RDC a invité à s’inspirer des méthodes des religions traditionnelles, pour retrouver la paix sociale. La semaine dernière, le sujet avait déjà été largement évoqué notamment par Mgr Ambroise Ouedraogo, évêque de Maradi, au Niger qui s’est attardé sur les relations islamo-chrétiennes au micro d’Armance Bourgois.

La journée sera surtout marquée par l’intervention d’un invité spécial, Jacques Diouf , directeur général de la FAO ; la FAO qui accueille cette semaine à Rome un débat sur le thème de la sécurité alimentaire.