2009-10-08 19:00:00

Intervention du Card. Ennio ANTONELLI, Président du Conseil Pontifical pour la Famille


S. Ém. le Card. Ennio ANTONELLI, Président du Conseil Pontifical pour la Famille (CITÉ DU VATICAN)

Le Saint-Père, dans l’homélie de la Messe d’inauguration, dans la Basilique Saint-Pierre, a indiqué, avec une expression très incisive, que le premier monde “est en train d’exporter des déchets spirituels toxiques” en Afrique et dans d’autres zones en voie de développement. L’un de ces déchets toxiques est ce que l’on appelle la “théorie du genre”qui, bien camouflée, commence à s’infiltrer dans les associations, dans les milieux gouvernementaux et également dans certains milieux ecclésiaux du continent africain, selon ce qui a été signalé au Conseil Pontifical pour la Famille.
Des agents de différentes institutions et organisations internationales partent de problèmes réels, auxquels il est nécessaire et de notre devoir d’apporter un remède, comme les injustices et les violences subies par les femmes, la mortalité infantile, la malnutrition et la faim, les problèmes de logement et de travail. Ils suggèrent des perspectives de solution basées sur les valeurs de l’égalité, de la santé, de la liberté: des paroles sacro-saintes, mais devenues ambiguës à cause des nouvelles significations anthropologiques qu’on leur attribue. Par exemple, le terme égalité des personnes ne signifie pas seulement même dignité et même titularité des droits fondamentaux de l’homme; mais aussi insignifiance de la différence naturelle entre hommes et femmes, uniformité de tous les individus, comme s’ils étaient sans différence sexuelle, et donc équivalence de toutes les orientations et comportements sexuels: hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transsexuel, polymorphe. Chaque individu a droit de faire librement (et éventuellement également de changer) ses choix, selon ses pulsions, ses désirs et ses préférences.
L’idéologie se diffuse à travers les centres de santé reproductive, les rencontres locales de formation, les programmes télévisés internationaux par satellite. Nous recherchons la collaboration des gouvernements africains et des associations locales, même ecclésiales, qui normalement ne se rendent pas compte des implications anthropologiques, éthiquement inacceptables.
Mon intervention veut être une invitation à la vigilance, une exhortation à offrir des instructions bien précises aux prêtres, aux séminaristes, aux religieux et religieuses, aux Caritas et aux autres opérateurs pastoraux laïcs.







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