Cette année 2009 est celle du centième anniversaire de la naissance de Dom Helder
Camara, et du dixième anniversaire de sa mort. Pendant des années, son nom et sa parole
ont été censurés par la dictature militaire brésilienne. Mais son esprit profondément
évangélique l’a conduit à annoncer la parole du Seigneur tout en se consacrant au
service des plus pauvres, et en prêtant sa voix aux sans-voix. Son engagement pour
la justice comme condition de la paix reste d’actualité. Don Helder Camara demeure
celui que Jean-Paul II, lors de sa visite à Recife en 1980, appela « frère des pauvres
et mon frère ».