La responsabilité des chrétiens face à la sauvegarde de la Création
Ce lundi à Genève se sont ouverts les travaux de la troisième Conférence mondiale
sur le climat. Quelque 1 500 représentants de 150 pays, dirigeants, diplomates et
scientifiques sont attendus. Pendant une semaine, les participants doivent notamment
réfléchir à l’élaboration d’un système de surveillance météorologique permettant de
mieux prévenir les risques liés au dérèglement climatique : ouragans, tsunamis et
inondations.
Une réflexion qui fait écho directement aux propos du Pape dimanche
30 août après la prière de l’Angélus : « J’encourage en particulier les pays industrialisés
à coopérer de manière responsable pour l’avenir de la planète et pour que les peuples
les plus pauvres ne paient pas le prix le plus fort des changements climatiques »
avait en effet lancé Benoît XVI. La sauvegarde de la Création face aux différentes
menaces que l’homme provoque est devenue un des thèmes forts du pontificat de Benoît XVI.
Mardi
1er septembre, l’Église catholique italienne organise une « Journée pour la sauvegarde
de la Création ». C’est le sens du combat que mène Jean Bastaire depuis plus de 25
ans. Pour ce grand intellectuel chrétien, spécialiste de Péguy, qui vient de publier
"Pour un Christ Vert" aux Editions Salvator, le chrétien a une responsabilité toute
particulière en ce qui concerne l’environnement. Bernard Decottignies a recueilli
son témoignage.