Dossier : La course à l'armement du pouvoir algérien
Depuis samedi les musulmans sont entrés dans le mois du jeûne, le Ramadan. Les
Algériens n’échappent à la règle. Pour certains, ce mois synonyme notamment de fête
avec la famille, sera particulièrement difficile à passer à cause de la surenchère
sur les prix des aliments. La crise économique ne les aide pas non plus. Pourtant,
un secteur ne connaît pas la crise en Algérie, celui de l’armement. Selon le dernier
document de l’Institut international de recherche pour la paix à Stockholm, le pays
du président Abdelaziz Bouteflika est le troisième pays musulman qui dépense le plus
pour son armée, derrière l’Arabie Saoudite et le Qatar. Pourquoi l’Algérie investit-elle
autant dans les armes alors que les problèmes sociaux et économiques ne manquent pas ?
Que signifie cette course à l’armement ? Ce sont les questions que nous avons posées
à Ahmed Mahiou, chercheur au CNRS Propos recueillis
par Flora Zanichelli