Dossier : Pourquoi l'Union pour la Méditérranée a du plomb dans l'aile
Un plan solaire sur le pourtour méditerranéen avec l’installation de 130 centrales
d’ici 2020 : c’est l’un des rares effets de l’Union pour la Méditerranée, l’UPM. Cette
union, qui rassemble 43 pays dont les riverains de la Méditerranée mais aussi tous
les membres de l’Union européenne, voudrait convertir l’espace méditerranéen en zone
de paix, via, entre autres, des projets sur l’environnement et le transport . Seulement
voilà : depuis son lancement, il y a un an, l’UPM est au point mort, enlisée par la
situation au Proche Orient. Une situation que n'ont pas manqué d'évoquer ce mardi
à Paris le président français Nicolas Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak,
tous deux co-présidents de l’UPM. De nouveau, Nicolas Sarkozy a plaidé pour une conférence
internationale afin de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens
et d’une certaine manière aussi, l’Union pour la Méditérranée. Didier Billion
directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques de Paris
revient sur le difficile départ de cette union