Communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège au sujet des ordinations programmées
par la Fraternité Saint-Pie X
Les ordinations sacerdotales prévues à la fin du mois du juin au sein de la Fraternité
Saint Pie X sont illégitimes. Déclaration de la Salle de presse du Saint Siège, ce
mercredi en fin de matinée. Le communiqué rappelle la lettre adressée par Benoît XVI,
le 10 mars, aux évêques du monde entier et confirme que le nouveau statut de la commission
Ecclesia Dei sera défini dans les jours qui viennent. Comme chaque année, la Fraternité
Saint-Pie X s'apprête à ordonner 21 nouveaux prêtres et diacres, le 29 juin, à Ecône
ainsi qu’en Allemagne et aux Etats-Unis. Ecoutez l'éclairage de Romilda Ferrauto
Lire le
communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège publié ce mercredi matin à propos des
ordinations annoncées par la Fraternité Saint-Pie X :
En réponse aux fréquentes
questions parvenues ces derniers jours à propos des ordinations sacerdotales de la
Fraternité Saint-Pie X programmées pour la fin juin, il suffit de se référer à ce
qu’affirmait le Saint-Père dans sa Lettre aux évêques de l’Église catholique
du 10 mars dernier : « Tant que la Fraternité [Saint-Pie X] n’a pas une position canonique
dans l’Église, ses ministres non plus n’exercent pas de ministères légitimes dans
l’Église (...) tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies,
la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église et ses ministres (...) n’exercent
de façon légitime aucun ministère dans l’Église ». Ces ordinations doivent donc toujours
être tenues pour illégitimes. Dans cette même Lettre, la Pape a annoncé son intention
de pourvoir à un nouveau status de la Commission “Ecclesia Dei” en liaison
avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. On est en droit de penser que la
définition de ce nouveau status est proche. Cela constitue les prémisses de
l’ouverture du dialogue avec les responsables de la Fraternité Saint-Pie X en vue
de l’éclaircissement souhaité des questions doctrinales, et par conséquent également
des questions disciplinaires, qui restent encore ouvertes.