Les élections législatives de dimanche 7 juin constituent un test pour la démocratie
au Liban. Deux camps s’affrontent pour un scrutin à l'issue incertaine. D’un coté,
il y a l’Alliance du 14 Mars soutenue par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite ; de
l’autre, l’opposition du 8 Mars soutenue par la Syrie et l’Iran. Une victoire du Hezbollah
et le recours à la violence pour régler les conflits politiques sont les deux menaces
qui planent sur le scrutin. Ce vote constitue une épreuve pour le processus démocratique
et le dialogue national initiés par le président libanais Sleimane et dont les résultats
restent limités. Ces élections cruciales pour la stabilité du pays et l’équilibre
du Proche-Orient sont suivies de très près par la communauté internationale comme
nous l’explique Sandrine Gamblin, politologue et analyste à l’International Crisis
Group de Beyrouth Propos recueillis
par Olivier Tosseri