Dossier : Les mérites et les limites de la justice pénale internationale
Le mandat d'arrêt lancé le 4 mars contre le président soudanais Omar Al-Bachir
par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité
constitue un grand pas en avant en terme de justice pénale internationale mais en
est-il de même en terme de paix ? Qu’il s’agisse du Tribunal Pénal International
pour l’ex-Yougoslavie, pour le Rwanda, du tribunal spécial pour la Sierra Leone ou
de la CPI, première cour pénale internationale permanente créée par le Traité de Rome
signé en juillet 1998, comment juger de l’efficacité et des conséquences de leur décisions
? Hélène Destombes a recueilli L’analyse de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chercheur
à l’université Yale aux Etats-Unis