2009-02-22 13:49:47

Benoît XVI demande aux fidèles de prier pour son ministère et pour l'unité de l'Eglise


Ce dimanche 22 février est aussi celui de la fête de la chaire de Saint-Pierre. Devant des milliers de personnes venues participer à la prière de l’Angélus, Benoît XVI a expliqué le sens de l’autorité de l’évêque de Rome, appelé à accomplir un service spécial à l’égard du peuple de Dieu tout entier.

Vendredi soir, à l’occasion de sa visite au Grand séminaire de Rome, le Pape avait déploré les polémiques destructrices qui troublent l’Eglise. Il avait pointé du doigt l’arrogance intellectuelle de ceux qui croient avoir raison. Nous devons – avait-il lancé- nous retrouver ensemble dans l’humilité de la foi. Benoît XVI n’était pas entré dans les détails, mais la référence était implicite aux critiques dans l’Eglise contre certaines de ses récentes décisions. Ainsi, ce dimanche, lorsqu’il a profité de la fête de la chaire de Pierre pour rappeler le sens du ministère singulier et spécifique de l’évêque de Rome, réaffirmé par le concile, ses mots ne sont pas passés inaperçus. La fête de la chaire de Saint-Pierre – a-t-il dit - est une fête liturgique importante qui met en lumière le ministère du Successeur du Prince des apôtres. La chaire de Pierre symbolise l’autorité de l’évêque de Rome appelé à accomplir un service particulier à l’égard du peuple de Dieu. Reconnue immédiatement après le martyre des saints Pierre et Paul, attestée dès le II° siècle par Saint Ignace d’Antioche et Saint Irénée de Lyon, la primauté de l’Eglise de Rome dans toute la communauté catholique a été réaffirmée par le concile Vatican II. Certaines églises particulières bénéficient de traditions qui leurs sont propres, mais la primauté de la chaire de Pierre demeure intacte. L’évêque de Rome a la charge de présider à la communion universelle de la charité, de protéger les diversités légitimes et de veiller à ce que les particularismes ne nuisent pas à l’unité mais qu’elles la servent. Et le Pape a demandé aux fidèles de l’accompagner de leurs prières afin qu’il puisse accomplir fidèlement la tache élevée que la providence divine lui a confiée en qualité de successeur de l’apôtre Pierre. Et quand il s’est adressé aux pèlerins germanophones, Benoît XVI a souhaité que l’Eglise ne soit pas secouée par les tempêtes et que les chrétiens restent fidèles à une foi simple, dans l’unité“ et l’amour réciproque

Benoît XVI a par ailleurs commenté l’Evangile de ce dimanche, le récit du paralytique guéri et pardonné par Jésus. Le péché est une sorte de paralysie de l’Esprit – a-t-il noté- Seule la puissance de l’amour miséricordieux du Seigneur peut nous en libérer, nous permettre de nous relever et de reprendre le chemin du bien. L’Evangile de ce dimanche nous montre que Jésus a le pouvoir non seulement d’assainir le corps malade, mais aussi de remettre les péchés ; la guérison physique est le signe de l’assainissement spirituel produit par son pardon.

Ecoutez les paroles adressées par le Pape aux francophones présents sur la place Saint Pierre RealAudioMP3








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