2009-02-21 17:46:17

Le Saint-Siège déplore les polémiques destructrices dans l'Eglise et les raccourcis des médias


Le directeur du bureau de presse du Saint siège a publié une mise au point ce samedi en fin de matinée. Le Père Federico Lombardi regrette que les médias attribuent au Vatican et plus exactement au Saint-Siège des points de vue émanant de hauts représentants de l’Eglise. Cela s’est fréquemment produit ces derniers temps – souligne le Père Lombardi
Précisions et commentaire avec Armance Bourgois RealAudioMP3

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La mise au point est brève, elle ne mentionne aucun cas précis mais les exemples récents sont nombreux. Dernier en date : les critiques d’un haut prélat de la Curie romaine, Mgr Marchetto, contre l’adoption par le gouvernement italien d’un décret qui réglemente les rondes nocturnes de citoyens dans les grande villes. Les prélats s’expriment souvent à titre personnel – explique en substance la note du Père Lombardi - et leurs commentaires et déclarations ne doivent pas automatiquement être mis sur le compte du Saint-Siège en tant que tel. Celui-ci – ajoute-t-il - respecte les autorités civiles, leur autonomie légitime, leur droit et leur devoir de veiller au bien commun. Pour s’exprimer de manière officielle, le Saint Siège dispose, du reste, de procédures adéquates. Les médias devraient savoir faire la différence. De l’affaire Englaro à la nouvelle administration américaine en passant par les mesures sécuritaires prises par le gouvernement italien, plusieurs prises de position personnelles de hauts représentants de l’Eglise ont mis le Saint siège dans l’embarras, et suscité une vive irritation à Rome. Vendredi soir, le Pape a souhaité que cessent les polémiques destructrices qui troublent l’Eglise et qui risquent d’en faire une caricature. Nous devons faire un examen de conscience – a-t-il lancé, en pointant du doigt l’arrogance intellectuelle de certains. Benoît XVI, qui visitait le Grand séminaire de Rome, a cité l’épitre de Saint Paul aux Galates : « vous vous mordez et vous vous dévorez les uns les autres. Vous allez vous entre-détruire ». Aujourd’hui – a-t-il relevé - des événements similaires se produisent. Nous devons nous retrouver ensemble dans l’humilité de la foi. Pour Benoît XVI la liberté n’est pas l’absolutisation du moi qui plonge l’homme dans le mensonge. Paradoxalement c’est dans le service que la liberté se réalise








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