"Les nouvelles frontières de la génétique et le risque de l’eugénisme", c’est l’intitulé
du congrès qui s’ouvre ce vendredi au Vatican, sous l’égide de l’Académie pontificale
pour la vie. Les scientifiques réunis pour l’occasion se pencheront sur les progrès
dans le champ de la génétique mais garderont un œil sur les risques de dérive vers
l’eugénisme. Si la génétique est une science, donc neutre, l’eugénisme, par le jugement
qu’il porte sur l’être humain, peut entrainer un certain nombre de conséquences pouvant
aller notamment jusqu’à la stérilisation d’individus pour les empêcher de se reproduire
et de transmettre ce qui est considéré comme des tares. La thérapie génique, qui
suscite de grands espoirs chez les malades atteints de maladies génétiques, peut-elle
déboucher sur l’eugénisme ? Pas nécessairement selon Monseigneur Suaudeau, officiel
de l’Académie pontificale pour la vie
Interrogé
par Xavier Sartre, Monseigneur Suaudeau, de l’Académie pontificale pour la vie, était
ce matin l’invité de Radio Vatican