Monseigneur Jean Hamot, administrateur diocésain de la Guadeloupe, lance un appel
au calme après les violences qui ont agité l’île dans la nuit de mardi 17 à mercredi
18 février. Des affrontements entre groupes de jeunes et forces de l’ordre ont fait
une victime, un syndicaliste tué par un tir provenant d’une barricade. Alors que les
élus des Antilles s’apprêtent à rencontrer jeudi 19 février le président de la République
pour faire le point sur la situation, Monseigneur Hamot insiste sur le fait « qu’il
y a urgence à s’en sortir ». Le climat social qui, depuis quatre semaines, traduit
son malaise dans la rue, a pris, dit-il « une allure qui nous conduit tout droit vers
la violence et les dérapages ». Il répond aux questions de Claire Malapert