Plus de deux cents projets financés en 2008, plus de deux millions de dollars affectés
dans le même temps pour combattre la sécheresse et le désertification des neuf pays
de la région. C’est le bilan de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel qui utilise
des fonds attribués directement par le Pape, à travers le Conseil pontifical « Cor
Unum », alimentés par les offres et les contributions reçues personnellement. L’organisme
a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations des pays de la région
du Sahel: Burkina Faso, Niger, Mali, Guinée-Bissau, Cap vert, Mauritanie, Sénégal,
Gambie et du Tchad. La Fondation a jusqu’à présent distribué environ quarante millions
de dollars, en particulier au travers de structures d’accès à l’eau, de restauration
de terres cultivables, et d’offres éducatives et formatives. Malheureusement, les
demandes de financement pour les projets dépassent de loin les entrées : aussi doit-elle
étudier d’autres voies et parer toujours au plus urgent. La Fondation, qui est administrée
par les épiscopats locaux, a son siège à Ouagadougou. Et c’est dans la capitale du
Burkina Faso que se dérouleront les célébrations du vingt-cinquième anniversaire,
notamment une messe de remerciement de dimanche 15 février célébrée par le cardinal
Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical « Cor Unum ». Olivier
Bonnel a interrogé l'abbé Fulgence Coly, secrétaire général de la Fondation, au sujet
de son action au service des plus pauvres