Dans quelques jours, Jacob Zuma devra se présenter devant les juges. Le chef de l’ANC,
le Congrès National Africain est poursuivi faits de corruption, de fraude et de racket
liés à un trafic d'armes. L’ANC dominait la scène politique depuis la fin de l’apartheid
en 1994 et l'élection de Nelson Mandela à la présidence. Mais à deux mois des élections
générales en Afrique du Sud, les démêlés judiciaires du chef de l'ANC risquent de
peser très lourd sur la campagne électorale. La situation profitera-t-elle pour autant
au COPE, le nouveau parti né en décembre dernier d’une scission entre Jacob Zuma et
Thabo Mbeki ? Analyse, d’un spécialiste de la politique sud africaine, Vincent
Darracq, doctorant au Centre d’études d’Afrique noire de Bordeaux